C'est à Saint-Junien que se fait l'actualité photographique des prochaines semaines.
Dans le cadre des Itinéraires Photographiques en Limousin (23e édition), Michel-Alain LOUŸS présente "L'esprit du dragon".
À la recherche d’un lien entre la Chine où il vit depuis une quinzaine d’années et les paysages de France qu’il aime, Michel-Alain Louÿs propose dans cette exposition une série autour du rouge et de l’idée de dragon. Dans l’iconographie chinoise, le rouge symbolise puissance, vitalité et bonheur tandis que le dragon est un animal fantastique bénéfique. Jouant avec de longs tissus rouges suspendus dans les airs ou serpentant dans des paysages de France, le photographe confronte le visiteur à une diversité de formes qui le conduit à s’interroger sur la réalité de ce que capture la photographie.
Chacune de ces photos est l’histoire d’une rencontre possible mais éphémère qui s’offre comme une surprise. Elle insère furtivement dans ces lieux de la poésie sans que cette intrusion ne soit une souillure. Faire du réel ce qu’on n’attendait pas, non pour en accroître la beauté mais pour que de cette prise de risques surgissent des interprétations enrichies de l’expérience de sa propre présence au monde.

Exposition à la salle Laurentine Teillet (derrière le ciné Bourse, à l'angle des rues Jean Teillet et Étienne Maleu)
Du 24 juillet au 26 août 2018. Ouverture 10h-12h30 / 14h30-19h, tous les jours sauf les lundis.
Renseignements complémentaires: http://www.ipel.org
Ce bonheur se retrouve dans chacune de ses images où l'humour est présent.

"Enfants, femmes, vieillards, bébés, guerriers en pleine maturité, sorciers, campements sous la neige ou en plein désert, hommes masqués, plumes, tissages, poterie, tradition et coutume tout est enregistré avec humanité par Edward S. Curtis. C’est une encyclopédie vivante, respectueuse. Des photographies qui ne racontent pas seulement l’histoire des indiens mais l’histoire des humains, nomades, vivant en symbiose avec la nature, culturellement attachés à la terre. Curtis photographie les matières, les cuirs, le soleil inscrit dans la peau, les rides des joues, des yeux, du temps. Curtis photographie l’absence. Les fantômes des massacrés, des contaminés. Curtis photographie la première grande absence du XXème siècle, celle de ces peuples « différents » qui disparaissent violemment".