Jusqu'au 30 avril, plusieurs expositions sont présentées à travers la ville d'Angoulême: c'est le Festival Émoi Photographique.
Il donne une place d’honneur à la photographie d’auteur et à des approches de l’ordre du récit. En 2023, c'est le thème « Arborescences » qui a été choisi.
Ce sont 30 expositions et 29 photographes réunis autour d'un invité d'honneur Olivier Muhlhoff.
À l'instar d'Olivier Muhlhof, on retrouve Véronique Durand Nemo et Alain Riviere-Lecœur dont les travaux se font magnificence de la nature. Jean-François Delhom, quant à lui, théâtralise une ode au développement de l'arbre.
L'humain et la nature ne veulent faire qu'un, dans les travaux d'Amandine Crozat, Carole Tauziat, Caroline
Polikar, Adélaïde Mairot, Daniel Nassoy et Pedro Errante.
Fanny Lelièvre et Brice Bourdet s'ouvrent sur nos vies numériques conséquences du monde moderne.
Novo Western déploye le temps de l'été et Middy Sebolavy, artiste plasticienne, expose un troublant mélange entre vie personnelle et vie artistique.
La généalogie et ses multiples facettes d'histoires familiales réunit les travaux de Véronique Baudoux, Eric Courtet, Paul-Émile Objar, Katia Aumailley, Isabelle Bonameau Lemordan, Michaël Serfaty et le duo Georges Pacheco et Estelle Granet.
L'intime est exploré par cinq photographes: Valerie Evrard en voyage intérieur, Rose-May Philipe en intime du groupe au sein de la dune du Pyla, Muhanad Baas par un récit entre lui et sa mère en Syrie dans un espace où les êtres humains et les arbres s’effondrent, se décomposent
après leur apogée.
Jérémie Blancféné et Muriel Pierrot s'approchent, à leur façon, au plus près de la nature, l'un en nous la renvoyant en miroir, l'autre en passant de l'infiniment petit à l'infiniment grand, transformant la graine en planète.
Enfin, cette année le Burkina Faso sera à l'honneur également. Adrien Bitibaly qui, comme Axel Pilyser, nous offre une arborescence du vaudou.